LENNON-CORAIL AMALIA VALDOIS, c’est une jeune femme qui vous touche et qui vous fera faire n’importe quoi si vous tomber sous le charme. Quant à moi je la connais depuis toute ma vie, et ce n’est pas un jeu de mot, nos parents se connaissent depuis toujours ou presque et sont meilleures amies. Ainsi depuis notre naissance, à chaque banquet organisé, soirée ou tout autre événement de la haute société nous nous retrouvions tous les deux dans une salle afin de jouet tandis que nos parents se plaisaient dans leur grand banquet remplis de monde ou seul l’hypocrisie régnait. J’ai très vite compris que ce monde ne me correspondait pas, mais dans ce monde il y avait une seule chose que j’aimais, une seule personne c’était elle Lennon. Ma complice, mon amie, ma meilleure amie, avec elle j’ai fais les 400 coups, elle comme moi n’aimions pas nos familles et le monde auxquelles elle faisait partie, du coup vous pouvez être sur que si il y avait une chose à faire pour mettre en rogne nos familles on le faisait. Comme rentrait dans un arbre avec une Porsche flambant neuve pour mes 16 ans, ce genre de chose quoi. Mais ce que mes parents n’ont jamais compris c’est qu’on ne m’achète pas avec des biens matériel ce n’est pas avec de l’argent qu’on remplace tant d’année d’amour … enfin d’amour, ce n’est pas le leur que j’appellerais ainsi. C’est peux être notre monde qui veut ça mais quand on a comme souvenir une nurse qui venait lire une histoire et pas sa propre mère ça fou quand même un coup, l’impression de ne pas être aimer c’est dur mais on avance, on grandit et on se forge. Et plus je grandis, plus on grandit plus la petite lennon devient une femme et une sacrée belle femme. En même temps c’était prévisible ou il aurait fallu un sacré accident pour qu’elle finisse moche, depuis l’enfance elle a ce jolie visage dent et ce sourire qui vous fait tomber par terre. Des années et des années, et plus les années passent plus je tombe inconsciemment ou pas sous son charme, mais je ne fais rien transparaitre Lennon c’est tout ce que j’ai, j’y tiens comme mes parents peuvent tenir à leur société ou leur maison à des millions de dollars. Alors pendant des mois je ne dis rien notre amitié prête parfois à confusion, je la protège peux être trop parfois, lui prend la main dans la rue pour qu’aucun homme ne l’approche. Et un jour, dans une soirée on se rapproche encore plus, nos lèvres se touchent et de ce moment je ne veux pas qu’elle parte, dés cet instant je sais qu’elle est et qu’elle sera tout pour moi, que l’amour que je lui porte est surdimensionné et que peux être je me ferais mal mais au fond j’ai envie de la vivre cette histoire avec ma blondinette c’est elle et personne d’autre.

Avec Lennon tout se passe à merveille, elle a fêté ses dix sept ans il y a pas longtemps et je lui offert un beau collier, même si je n’aime pas la haute société avoir de l’argent au final ça aide pas mal surtout quand on veut gâter la personne qu’on aime. C’est notre dernier année, l’année prochaine qu’allons nous faire ? Je n’en sais rien j’envisage de m’inscrire en fac mais je ne sais pas encore. Puis j’ai encore le temps de savoir, enfin ça c’est ce que je croyais. Depuis deux semaines Lennon agit bizarrement et je ne comprends pas pourquoi, quand j’arrive la chercher en bas de chez elle et qu’elle monte dans la voiture elle prétend que tout va bien … je la connais par cœur ma Lennon et son regard se trahis mais je ne veux pas la brusquer. Je ne pense absolument pas que j’ai un rapport avec tout ça, nous rentrons en cour de biologie, la biologie je n’aime pas vraiment ça d’ailleurs je ne comprends pas pourquoi on nous fait étudier cette matière. Mise à part si tu veux devenir médecin et encore savoir comment un asticot fait pour se reproduire ou quel est son alimentation ? Non mais franchement qu’est ce qu’on en a à faire ? Et de la reproduction animal ou passe à celle de l’humain, la génétique hérédité, ce genre de chose complexe. Lennon n’est pas à côté de moi dans ce cour, et alors qu’il parle du temps qu’il faut pour que le spermatozoïde féconde l’ovule, les symptômes de nausée et tout ça. Ma copine se lève et traverse la salle d’un pas décidé vers la sortie, le professeur la rappel à l’ordre mais elle a l’air ailleurs. En tout cas elle n’est plus dans ce cour, je me lève à mon tour et me met à sa recherche. Je la retrouve quelques minutes plus tard accroupis entre deux casiers, les larmes coulent sur ce visage doux, je ne comprends pas encore mais je m’accroupis à sa hauteur. « Qu’est-ce qu’il se passe mon amour ? » elle secoue la tête parait hésitante à me dire ce qu’il y a, je la prends dans mes bras, l’entoure tendrement. « J-je… j’ai peur de te le dire. » je lève ma tête pour contempler ses yeux, ce regard remplie d’amour que je ressens pour elle, confiante elle finit par me dire : « Lou, je pense que….que j’attends un bébé… » je ne comprends pas tout d’un coup, je ferme mes yeux pour réfléchir, c’est le genre de situation ou il faut réfléchir aux mots qu’on va prononcer c’est alors qu’elle finit par dire « Non mais ça va, au pire je sais m’en occuper seule, pas besoin de rester avec moi pour lui… » Cette phrase m’interpelle, elle me choque même comment peut elle croire que je vais la quitter parce qu’elle est enceinte, bien sur je ne m’attendais pas à ça, devenir papa aussi jeune mais alors. « M’enfin len, pourquoi tu dis ça ? J’suis étonné c’est clair, mais je t’aime, et ce bébé, c’est un mini-nous, alors je ne veux pas vous quitter ! » Finis je par dire. On finit l’année et on reçoit nos diplômes, bien sur on a dut parler à nos parents, leur dire qu’on allait être parent et pour ma part ils ont pas du tout bien réagit me traitait d’irresponsable, que j’allais gâcher ma vie. Je suis heureux avec Lenny, je vais être papa mais plus les mois passe, plus je vois ce ventre devenir rond, les coups de pied de notre fille quand je passe ma main sur son ventre. Je suis anxieux car je viens de quitter le lycée et que je ne sais pas comment je vais faire pour contribuer au bien être de ma famille, autant de ma compagne que de mon enfant, il me faut trouver une solution. Je passe un entretien suivis de test pour devenir professeur. Les tests se passent mal du moins de mon avis, alors bientôt on parle de partir avec Lenny mais il est pas encore temps.

Lenny vient d’avoir dix huit ans et très peux de temps après elle m’offre une famille, elle met au monde notre fille Espérance, ce jour là c’est le plus beau jour de ma vie. Je serre cette petite dans mes bras et tout mes doutes disparaisse, je sais que je vais y arriver à être père, à lui donner tout ceux dont elle aura besoin un jour. Elle ressemble à sa maman, elle à ce visage d’ange et le regard de sa mère, elle a ses yeux d’un bleu magnifique, son nez est fin ses traits aussi. Je lui ai donné ma bouche et mon sourire charmeur. Nos parents sont là ce jour-là pour des gens qui n’était pas pour, ils ont l’air ravie de voir cette petite, c’est leur héritage comme ils le disent. Mais je n’ai pas envie qu’il est un mot à dire sur son éducation et qui la montre dans ce monde où nous sommes né et qui nous a rien apporté si ce n’est notre rencontre. Avec Lennon on décide de partir de New York, de partir loin, on cherche une petite maisonnette à acheter ou louer pour nous trois. Après quelques jours de recherches on tombe sur une offre à Graham au Texas, bien sur que c’est loin d’être New York mais ce qui est bien justement c’est que c’est loin, nos parents ne viendront pas nous chercher là bas ils seront trop occupé avec les bals de charités et leur affaire. On fait nos valises, prenons ce dont nous avons besoin et direction cette ville.

Graham ce n'est pas seulement une ville du sud du Texas. C'est des habitants aimants, fiers de leur histoire. Une grande famille avec oui, parfois des désaccords et des disputes, mais beaucoup d'amour. Et puis ce ne sont pas que des voisins, mais des amis que nous avons. Une communauté soudée. Même ce qui peut paraître banal, tout comme aller à l'église tous les dimanches, est ici ce que nous appelons être respectueux des traditions. Et puis dans le fond, nous cherchons tous la même chose, pouvoir rentrer à la maison, retrouver ceux que nous aimons, ceux avec qui nous avons grandi, nos amis et notre famille et par-dessus tout, de retrouver nos souvenirs. C’est ça qui m’a plu quand je suis arrivé à Graham l’impression de faire partie d’une famille, bien sur il y a des gens avec qui tu t’entends plus qu’avec d’autre mais il y a une certaine magie ici, après tout elle m’a fait arrivé ici.

Tout se passait bien ici, on formait notre famille, nous vivions pleinement d’amour et d’eau fraiche … enfin arriva ce fameux jour où mon téléphone sonna. C’était l’académie de New York qui m’annonçait que j’avais réussit mon examen d’entrée et que je devais commençais dans un mois. On en a discuté avec Lenny, il fallait tout calculer, pesé le pour du contre, moi qui avait toujours voulu fuir New York j’allais être obligé. Et c’est ce que je fis, on s’arrangea pour la petite, elle venait avec moi et vivrai la moitié de sa vie là bas et l’autre moitié elle reviendrait se ressourcer à Graham avec sa mère. Car oui Lennon voulait rester ici, c’était son choix, comme moi je me devais de partir, cette opportunité je ne pouvais pas la laisser partir. Mais j’allais perdre beaucoup de chose, comme Lenny au passage, bien sur que je l’aimais et qu’elle aussi mais je ne pouvais l’empêcher d’arrêter de vivre pendant 3 ans, je ne pouvais jouer l’égoïste.

Le temps passé vite, trop vite peux être ou pas assez parfois. Quoi qu’il en soit tout ce temps loin de Lennon m’est horrible bien sur on est censé ne plus être ensemble alors quand c’est son tour d’avoir espérance je profite bien sur. Je change souvent de fille et n’arrive pas à m’attacher à quiconque tout simplement parce qu’on n’oublie pas la personne qu’on aime surtout quand la raison de la séparation est la distance. Mais qu’importe un jour je la retrouverais et on pourra reformer une famille, j’en ai l’espoir en tout cas, peux être c’est utopique mais je suis convaincue que c’est réalisable. Du coup ma vie à New York c’est voir mes amis, bosser comme apprentie professeur en attendant d’avoir mon diplôme, voir mon meilleur ami et utiliser parfois son carnet d’adresse quand j’ai pas envie de sortir et juste de profiter d’une fille qui est la juste pour ça. Quand j’ai ma fille c’est tout à fait l’inverse, je ne sors pas ou très peu simplement pour aller voir mes parents, et mes amis qui connaissent l’amour de ma vie. Je m’occupe d’elle, l’emmène au parc, lui achète de nouveau vêtement parce que malgré tout elle grandit vite, trop vite à mon gout si elle pouvait rester bébé comme elle l’était mais ce n’est pas le cas … dommage.

Ça fait déjà trois ans que je vois ma fille une moitié de l’année, trois ans que je suis loin de l’être aimée, c’est long trop long mais voilà que ses trois années mon permis d’avoir mon diplôme de professeur d’histoire et j’en suis content je vais pouvoir remplir les têtes de mes élèves de connaissances historiques qui pour eux leur seront sans doute d’aucune utilité si ce n’est la connaissance générale. J’ai obtenu un poste à Graham, souhaitant retourner dans cette ville si riche en plaisir de la vie … et souhaitant surtout retrouver Lenny comme nous étions, qu’elle me donne une seconde chance que je ne partirais plus, que je veux juste qu’on reforme tous les trois une famille. Je sais que ce n’est pas encore gagné mais au moins je l’aurais de nouveau dans ma vie, je serais ce qu’elle fait de ses journées, je suis pas naïf tout comme moi pendant ses années elle a dut profiter, peux être refait sa vie je ne sais pas, j’ai toujours éviter de lui poser la question à vrai dire. Mais rien ne me fait peur, elle reste la femme de ma vie, mon premier amour et je ferais tout pour la reconquérir.